Présentation
La commune de Labarthe-sur-Lèze est située à 19km au sud de Toulouse.
Durant plus de deux siècles elle appartenait au canton de Muret. Elle est maintenant comprise dans les limites du canton de Portet-sur-Garonne.
Son assise territoriale d'une superficie de 1045 hectares s'étend dans la plaine uniforme de la basse Lèze. Sa forme est allongée dans l’axe nord-sud. Elle est traversée par la Lèze, rivière qui prend sa source dans le massif ariégeois du Plantaurel et se jette dans l’Ariège à l’extrême limite nord-est de la commune.
Origines
Bartha : mot prélatin signifiant petit bois, hallier.
Labarthe doit son nom à la vaste forêt qui à une époque fort lointaine recouvrait la quasi-totalité de son territoire.
Histoire
Pendant la Révolution, ainsi que sous le Premier Empire, le chiffre de la population n'a jamais dépassé 420 habitants. Il va soudain s'accroître vers 1850 en atteignant 610 habitants.
Avant que la commune ne s'urbanise, l’habitat des écarts comprenait de nombreuses fermes ainsi que quelques maisons de maître.
Au fil des années d’importants aménagements ont été apportés à la première école publique ouverte aux garçons en 1793. En 1864, le Maire J.F. Mazel décide de créer une école libre destinée à des filles.
En 1897, la municipalité, avançant la vétusté et l'insécurité que présentait le vieil édifice religieux, fait construire une nouvelle église.
En 1899, la commune de Labarthe se dote enfin d'un groupe scolaire digne de ce nom ; il comporte deux classes mixtes et un logement pour les maîtres.
À l'image de toutes les communes rurales de la région, Labarthe va connaître une longue crise de dépeuplement. Cette période amorcée vers 1870 coïncide avec la construction et la mise en service des voies ferroviaires dans le pays. À Labarthe, les chiffres les plus bas sont atteints à l’aube de la guerre 14/18 ; en 1911 on ne compte 502 habitants pour 137 ménages. En 57 années la commune a donc perdu 103 habitants et enregistré une baisse de la population de l'ordre de 17,2 %.
La perte de 18 hommes durant la guerre 14/18 va encore accentuer la baisse du chiffre de la population ; en 1920 on dénombre 485 habitants. La venue de 8 à 10 familles de travailleurs italiens vers 1930 va partiellement combler ce déficit démographique ; grâce à cette appréciable main d'œuvre d'appoint, l'activité agricole va se poursuivre normalement.
À la guerre 39-40 succèdent cinq années d'occupation durant lesquelles douze jeunes hommes de la commune vont être maintenus en captivité dans les stalags allemands.
Avec la paix retrouvée, la ville de Toulouse va redevenir très attractive.
Ses industries, ses commerces, ses administrations ouvrent des portes aux emplois de toute nature.
C’est à partir des années 60 que Labarthe a connu dans d’assez fortes proportions la première vague migratoire issue de Toulouse. Elle se poursuit présentement au rythme de la mise en place de structures d’accueil nécessaires à une meilleure qualité de vie et la vigilance des élus contribue à ce qu’il n’y ait pas de discordance dans ce domaine.
Ils maintiennent leur résidence dans le village et effectuent le trajet qui les conduit à leur lieu de travail à vélo, à motocyclette ou avec le train.
C'est à partir de 1965 que va s'inverser le phénomène migratoire qui conduisait jusqu'alors les gens de la campagne vers la ville. Le coût des terrains nettement inférieur à celui pratiqué dans les communes sises aux portes de la ville a tenté les premiers demandeurs d'un permis de construire dans la commune. Favorisée par la mise en place des équipements nécessaires, cette tendance allait ainsi se poursuivre au fil des années.
Présentement dotée de solides infrastructures, la commune intègre des projets de lotissements dans les zones prescrites à cet effet dans le plan d'occupation des sols.
Le chiffre de la population en 1953 est le plus bas enregistré au XXème siècle ; on avait dénombré 450 habitants la même année. Lors du recensement effectué en 2006 on a dénombré 4835 habitants. Soit, en 56 années, une progression de 1074 %.
Lors du recensement de 2011, la commune comptait 4893 habitants.
Aujourd’hui, grâce aux éléments recueillis lors du dernier recensement, la population labarthaise est estimée à 5980 habitants.